Les perfectionnistes!

Les 6 principaux aspects négatifs du perfectionnisme
N°1 : La Procrastination
Bien que cela puisse sembler ironique, la procrastination est un problème récurrent chez les perfectionnistes. En effet, un perfectionniste est souvent obsédé par sa vision du travail bien fait. Lorsque vient le moment de se mettre au travail, il devient extrêmement soucieux des détails, et chaque tâche revêt pour lui la même importance. Cela crée un sentiment d’accablement : chaque problème doit être traité avec une minutie excessive, entraînant une nécessité de revenir sans cesse sur les mêmes tâches.
Imaginez un artiste qui, au lieu de terminer son chef-d’œuvre, passe des heures à retoucher des détails insignifiants. Au final, cette quête de perfection devient un fardeau, conduisant à la procrastination. Ce comportement se manifeste souvent par un retard dans l’accomplissement des tâches, provoquant un soulagement temporaire, mais reléguant inévitablement ces tâches au second plan, comme une tâche en attente qui bourdonne en arrière-plan.
Les perfectionnistes veulent également créer les conditions idéales avant de commencer : ils attendent d’avoir suffisamment de temps, de préparer leurs outils de travail, d’étudier leur plan d’action. Ce besoin de perfection dans le processus les empêche d’agir. Ainsi, au lieu d’avancer, ils attendent le moment “parfait” pour travailler, ce qui peut les empêcher d’accomplir quoi que ce soit.
En somme, la procrastination devient un piège, où l’on repousse continuellement ses objectifs sous prétexte de viser la perfection.
N°2 : Une vision déformée de la réalité
Être perfectionniste signifie souvent posséder un œil acéré pour les détails, capable de repérer des erreurs et des lacunes facilement. Cependant, ce don peut rapidement se transformer en une malédiction. Le perfectionniste a une vision précise de ce à quoi doit ressembler son travail, basée sur des heures d’étude et des standards élevés. Mais cette vision peut ne pas correspondre à la réalité.
Prenons l’exemple d’un écrivain. Il peut penser que son texte doit inclure un nombre précis de références, une structure impeccable et une prose sans défaut. Pourtant, la qualité de son travail pourrait être jugée sur des critères différents, tels que l’impact émotionnel et l’originalité. En cherchant à peaufiner chaque détail, il risque d’ignorer la vue d’ensemble, s’épuisant dans une quête de perfection qui n’apporte souvent que peu de reconnaissance extérieure.
N°3 : Un profond mal-être
Le perfectionnisme génère constamment des conflits intérieurs. Les perfectionnistes se blâment pour leurs échecs, pour ne pas avoir accompli autant de tâches qu’ils le souhaitaient, ce qui les conduit à une souffrance émotionnelle. Ils se débattent avec leurs attentes démesurées tout en refusant souvent de demander de l’aide.
Imaginez quelqu’un qui, après avoir échoué à répondre à ses propres critères, se sent coupable et frustré, se replongeant dans un cycle de travail acharné sans fin. Ce mal-être peut évoluer vers des sentiments de dépression et d’anxiété, créant un poids émotionnel énorme sur leurs épaules. Certains perfectionnistes peuvent même en arriver à une forme de souffrance chronique, où la quête de la perfection devient une source de désespoir.
N°4 : Le mépris de leur santé
De nombreux perfectionnistes sont tellement obsédés par l’atteinte de leurs standards qu’ils négligent leur santé. Des études montrent que les perfectionnistes ont plus de difficultés à dormir, ce qui peut mener à des problèmes de santé graves.
Prenons l’exemple d’un perfectionniste qui, stressé par un projet, sacrifie des heures de sommeil pour travailler. Cette privation de sommeil peut à son tour augmenter le risque de maladies graves, comme des problèmes cardiaques ou des troubles digestifs. En négligeant leur bien-être, les perfectionnistes mettent en péril leur santé physique et mentale, souvent sans même s’en rendre compte.
N°5 : La difficulté à lâcher-prise
Les perfectionnistes trouvent extrêmement difficile de lâcher prise. Cette incapacité à relâcher le contrôle se traduit par une multitude de comportements : la peur de déléguer, l’incapacité à arrêter de penser au travail, et le besoin constant de corriger des détails minimes.
Considérez un manager qui, en ne faisant pas confiance à ses employés, finit par gérer chaque aspect de leur travail, ce qui engendre un stress non seulement pour lui, mais aussi pour son équipe. Ce besoin de contrôle peut devenir accablant, et au fil du temps, les perfectionnistes se retrouvent à porter le poids de leurs responsabilités, se sentant accablés par des choses qui, en réalité, ne devraient pas les affecter autant.
N°6 : Des relations compromises
Le perfectionnisme nuit souvent aux relations personnelles. En mettant le travail au-dessus de tout, les perfectionnistes sacrifient des moments précieux avec leurs proches. Ils sont souvent incapables de séparer leur vie personnelle de leur vie professionnelle, ce qui empoisonne leurs relations.
Imaginez un parent perfectionniste qui, frustré par son propre travail, redirige cette frustration vers ses enfants ou son partenaire. Cette dynamique peut créer une atmosphère de tension, où les attentes irréalistes deviennent des sources de conflits. De plus, imposer ces standards aux autres peut rapidement éroder les liens, conduisant à des sentiments de rejet et d’isolement.
En fin de compte, le perfectionnisme ne se limite pas à des comportements individuels ; il a des répercussions profondes sur la vie sociale et émotionnelle de ceux qui en souffrent.
Conclusion
Bien que le perfectionnisme présente des inconvénients majeurs, il est possible de transformer cette tendance en une force, sans compromettre sa santé ou sa qualité de vie. Dans le prochain article, nous explorerons huit conseils pratiques pour retrouver une vie équilibrée et harmonieuse.
J,NOURI
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